qui suis-je ?

Je m’appelle Alice, je suis coach en normalisation du comportement alimentaire depuis 2019, mariée et maman de 3 jeunes enfants, qui m’agacent autant qu’ils me rendent folle mais aussi et surtout très heureuse ! Cela dit, je n’ai pas toujours été aussi épanouie et enjouée que je le suis maintenant. C’est rien de le dire…

Lorsque j’étais enfant, rien ne me prédisposait à avoir un jour des problèmes de poids. 

J’ai eu la chance de naître dans une famille où on m’a aimée, d’avoir toujours mangé à ma faim et d’avoir eu une maman qui ne travaillait pas et qui cuisinait bien. 

Mes problèmes sont survenus à l’adolescence. Pas très original, j’en conviens… Je me souviens très bien du jour où j’ai décidé d’entamer mon premier régime, à 12 ans et alors que je n’avais pas de problème de poids, ce qui me paraît fou avec le recul !

LA BASCULE

À l’époque, ma meilleure amie était une grande asperge filiforme qui pouvait manger tout ce qu’elle voulait sans prendre un gramme. Et moi, j’étais une ado de taille moyenne et j’avais un métabolisme d’être humain normal : si je mangeais trop, je prenais du poids. Mes 3 grandes sœurs en avaient d’ailleurs pris, en même temps que leurs formes étaient apparues et ma mère le considérait comme une fatalité : « c’est normal qu’une fille soit ronde à l’adolescence ! » Sauf que non seulement c’était faux – ça n’arrive pas à toutes les filles – mais qu’en plus ça me flippait à mort. Et je passais mon temps à me dire : « moi, ça ne m’arrivera pas ! »  

Je ne sais pas pourquoi c’était obsédant à ce point. Faible estime de soi, impression de ne pas mériter l’amour ou l’attention si je ne correspondais pas à une certaine image, recherche de la perfection et aucune envie de grandir… je crois que c’est un peu tout ça qui s’est mélangé dans ma tête. 
Un jour, en salle de permanence, un garçon nous a caricaturées, ma meilleure amie et moi. Elle, elle était immense et toute maigre et moi, il m’avait dessinée énorme, avec 2 boules de pétanque à la place des joues. Je revois encore ce dessin. C’était juste pour rire, à la base, mais je l’ai tellement mal vécu qu’il a signé mon entrée dans les TCA.

Quelques jours plus tard, j’ouvrais un compte sur aufeminin.com et j’achetais mon premier « Savoir Maigrir ». C’était parti. 

Quelques mois après avoir soigneusement évité les féculents, le beurre sur les biscottes, les bonbons, les glaces, tous les gâteaux que j’aimais bien et un tas d’autres trucs « qui font grossir », tout en m’acharnant à faire un maximum de sport dans ma chambre et de vélo dehors, j’avais perdu près d’une quinzaine de kilos – que je n’avais pas besoin de perdre – et je faisais de l’anorexie mentale. J’avais le sentiment que c’était plutôt facile – le premier régime est toujours le plus simple – et je ne comprenais pas qu’on n’arrive pas à perdre du poids. Ce n’était pourtant qu’une question de volonté !

boulimique...

Et puis, un soir, sans comprendre pourquoi, seule dans le salon alors que tout le monde était parti se coucher, j’ai littéralement défoncé un paquet de Pim’s. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais dans le noir, effondrée et hagarde : qu’est-ce qui venait de m’arriver ? Qui était le monstre affamé qui venait de faire un sort à tous les Pim’s de la boîte, sans même faire une pause ? Je me suis sentie très mal ce soir-là : je me sentais coupable, nulle, j’avais mal au ventre et très peur de grossir. Ce que j’ignorais, c’est que je venais de faire ma première compulsion alimentaire.

Et que j’allais en faire durant les 13 années à venir…

À partir de ce moment, je n’ai plus réussi à contrôler mon alimentation aussi bien qu’avant. J’éprouvais ponctuellement cette faim immense contre laquelle je n’étais pas en mesure de lutter et qui me faisait manger au-delà du raisonnable, de plus en plus fréquemment. J’ai d’abord tout essayé pour ne pas prendre de poids. En vain. Et ensuite, j’ai re-tout essayé pour en perdre : régimes dissociés, soupe aux choux, Dukan, Montignac, Atkins, Zermati, régime méditerranéen, régime du groupe sanguin, chrononutrition, shakers de protéines, diètes cétogènes, jeûne intermittent, jeûne tout court, frugivorisme, crudivorisme… j’irais plus vite en listant ce que je n’ai pas essayé !! Sans compter les heures et les heures de cardio sur mon rameur et mon vélo elliptique.

Par-dessus tout ça, une relation de 2 ans et demie avec un pervers narcissique (mais à l’époque, la notion-même de PN était inconnue) qui ne cessait de me faire du chantage affectif, du chantage au sexe, du chantage au suicide, de me mettre la pression avec mon poids et mon apparence et qui m’a harcelée pendant plus d’un an après notre rupture, a achevé de bien tasser mon peu d’estime de soi au fond de mes chaussettes et de rendre catastrophique au possible mon rapport à mon corps et à la nourriture.

"en ce temps-là, j'avais 20 ans..."

…et je ne revivrais cette époque pour rien au monde !

À 20 ans, je faisais 25 kilos de plus que mon « poids de forme » (une notion que j’entoure de guillemets parce que ça reste une théorie contestable) et je frôlais l’obésité clinique.

Je ne pensais qu’à la bouffe. Ma tête était un calculateur de calories et mon cerveau était surchargé d’informations et de savoirs en matière d’alimentation, de poids, de régimes… L’ironie, c’est que plus je me renseignais sur comment me restreindre, plus je faisais des crises de boulimie et plus je grossissais. J’étais persuadée de savoir tout ce qu’il fallait savoir pour maigrir. Ma seule raison de ne pas y arriver partant de là : j’étais nulle et je manquais de volonté.

Médecins, nutritionnistes, psychologues et consorts (plus « cons » que « sorts » pour la plupart…pardon mais ça fait du bien !) : tous se sont montrés totalement impuissants voire ignares face à mon mal-être et à mes problèmes. Et bien entendu, comme c’est le cas fréquemment avec les professions médicales, au lieu de reconnaître devant un patient qu’on ne sait pas comment le soigner, on préfère le traiter par le mépris et lui faire croire qu’il n’a pas de problème. « Mais voyons, mademoiselle, c’est bien normal d’avoir faim l’été en Bretagne : l’air est iodé, ça ouvre l’appétit !! » 

Je suis entrée dans ma vingtaine, toute cabossée et mal assurée par une adolescence où je n’avais poursuivi que 3 objectifs : avoir de bonnes notes, ne pas faire de peine à qui que ce soit et rester mince. Je me détestais de ne pas arriver à maigrir et m’infligeais des punitions féroces : vomissements provoqués, prise de laxatifs à des doses délirantes, jeûne hydrique de plus de 8 jours une fois… 

J’ai cru que les compulsions passeraient en me mariant, mais ce n’est pas passé. En ayant des enfants, alors ? Toujours pas. Je pouvais avoir des périodes de « rémission » – c’était le cas pendant mes grossesses – des moments où, sans que je comprenne pourquoi, les « crises » s’espaçaient jusqu’à parfois disparaître…mais elles revenaient fatalement. Et je n’y comprenais rien. C’était comme si j’étais atteinte d’une maladie incurable : j’avais l’impression que quoique je fasse, je ne m’en sortirais jamais.

la lumière au bout du tunnel

Jusqu’au jour où je suis tombée sur le site d’une personne qui racontait la même histoire que moi, à quelques détails près. Sauf qu’elle, elle avait réussi à s’en sortir d’une manière absolument pas conventionnelle, bien au contraire.

Au lieu d’appliquer LA restriction calorique idéale, au lieu de prendre LE produit-miracle, au lieu d’appliquer les principes de LA diète ultime ou de suivre LA bonne thérapie de vie, elle disait avoir tout simplement… lâché le contrôle avec la nourriture. 

C’est en le faisant à mon tour, et en comprenant que l’origine profonde de mon mal n’était pas un manque de volonté mais un manque d’amour de soi, que j’ai moi aussi fini par tout guérir. Mon rapport à la nourriture ET mon rapport à moi-même. Partant de là, de façon logique et saine, mes kilos en trop – qui n’étaient en fait que le symptôme de mon problème et non, comme je le croyais, mon problème en lui-même – se sont évanouis tout doucement.

Depuis 6 ans que je suis guérie, je n’ai plus jamais repris du poids (sauf à ma dernière grossesse, et heureusement !!) et je continue de rendre grâce pour ma liberté et ma santé retrouvées.

guérie !

Entre-temps, j’ai découvert le yoga et je me suis formée pour l’enseigner. Je ne m’y suis pas intéressée, à la base, pour pouvoir faire des équilibres sur la tête et devenir Miss Souplesse sur Instagram, mais parce que la philosophie qui sous-tend le yoga m’aide encore aujourd’hui à tout apaiser à l’intérieur de moi, en me faisant comprendre toujours plus la nécessité de s’aimer si l’on veut pouvoir aimer la Vie et aimer les autres. C’est d’une richesse sans fin, dont je ne cesserai jamais de m’émerveiller. (Mais ce n’est pas le yoga qui m’a guérie, j’insiste là-dessus : la solution est avant tout en soi !)

Avec ma guérison des TCA, un nouveau rapport au sport m’a amenée à aimer ça sincèrement. J’ai découvert la joie et le plaisir de faire du sport sans poursuivre l’objectif de brûler un certain nombre de calories et j’ai eu envie de me former, afin de pouvoir donner des cours de fitness à ma manière. Autrement dit, pas en prônant le fameux « no pain, no gain » – ça n’a tellement jamais rien donné chez moi qu’il est hors de question que je cautionne ce gros bullshit !! – mais dans le respect et l’amour de soi, sans tomber pour autant dans la complaisance.

Afin d’avoir une corde de plus à mon arc, je suis devenue coach en science de la nutrition et de l’entraînement et je peux à présent aider concrètement des personnes qui souhaitent perdre du poids sainement et durablement.

Touche-à-tout et passionnée par tout ce qui a trait à la biologie et à la psychologie humaines, j’ai aussi mené mes propres recherches sur le fonctionnement du cerveau, l’alimentation, le microbiote, l’analyse transactionnelle, la physique quantique (à mon humble niveau !), la loi de l’attraction, l’estime de soi…

Depuis que je suis guérie, je ressens l’envie très forte d’aider à mon tour les femmes qui souffrent de boulimie et d’hyperphagie. Et c’est de la combinaison de tout ce que je viens d’évoquer : qui je suis, mon expérience, mes connaissances, mes recherches, mes centres d’intérêt, mes lectures et mes formations, qu’est né le programme « Ma Vie Sans Crises », que je suis fière et heureuse de proposer sur ce site Web.

Il contient tout ce que j’aurais aimé qu’on me dise à l’époque où je ne m’en sortais pas. 
Il est ma façon de régler ma dette à l’Univers. 

Voilà mon histoire. Merci à toi de l’avoir lue en entier.

J’espère qu’elle aura résonné en toi et t’aura donné l’espoir dont tu as besoin pour avancer.

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