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Tes émotions et ton passé ne sont pas le problème

Aujourd’hui encore, je suis énervée par ce que je vois comme prise en charge des TCA, notamment quand les gens confient leurs difficultés avec l’alimentation sur les réseaux sociaux, parce que rien n’a changé depuis le temps où je cherchais moi-même des solutions pour m’en sortir.

Pour se tirer des compulsions qui leur bouffent la vie, la plupart des femmes se dirigent naturellement vers les psychologues.

Alors que je l’ai fait moi-même dans le temps, aujourd’hui, le postulat de départ qui motive cette démarche me dérange. J’ai agi ainsi parce que je croyais que j’avais avant tout un trouble mental, que c’était les difficultés de ma vie qui m’empêchaient d’avoir une relation normale avec la nourriture et qu’en allant en parler avec un professionnel de la psychologie humaine, tout s’arrangerait.

Erreur…

L'approche "classique" de la prise en charge des TCA

Beaucoup de psychologues qui veulent aider des personnes atteintes de TCA s’inscrivent dans une démarche hyper-compassionnelle mettant en avant la recherche du « pourquoi ».

« Ce que vous vivez doit être très dur… Mais savez-vous pourquoi vous ressentez ces émotions difficiles à la nuit tombée ? »

« Je comprends votre mal-être. Mais à votre avis, pourquoi ce besoin de vous remplir ? D’où vient-il ? »

« Il serait bon de mettre des mots sur vos angoisses afin de savoir pourquoi vous les éprouvez. Ça fait souvent beaucoup de bien… »

Honnêtement, je pense que tout ceci part d’un très bon sentiment. Les personnes qui ont fait psycho sont de toute manière intéressées par le bien-être des autres, ça ne fait pas un pli.

Le problème, c’est que d’après mon expérience et celle de toutes les femmes que j’ai pu accompagner jusqu’ici… cette approche ne fonctionne pas ! Dans le sens où ce n’est jamais grâce à elle que la personne est délivrée à tout jamais des compulsions.

Or, soyons réalistes, les femmes qui souffrent de TCA ne cherchent pas des moyens d’être moins angoissée pour faire moins de crises : elles cherchent COMMENT NE PLUS JAMAIS AVOIR ENVIE DE FAIRE UNE CRISE.

Dans cet article, je vais tenter de répondre aux questions suivantes :

  • Si elle est inefficace, pourquoi la majorité des personnes souffrant de TCA se tourne-t-elle encore vers cette forme de prise en charge ?
  • Qu’est-ce qui la rend stérile ?
  • Pourquoi est-elle encore proposée quasi-systématiquement par les professionnels ?
  • Que doit-on faire en lieu et place d’une psychothérapie classique ?

L'incompréhension totale de l'entourage

Cette approche connaît un succès constant, d’abord et avant tout parce qu’elle répond à un besoin très profond de la personne : celui d’être comprise.

Autour de nous, quand on souffre de TCA, PERSONNE ne comprend ce qui nous arrive.

Les pragmatiques nous disent : « Bah…t’as qu’à moins manger ! » Avec un haussement d’épaules et un reniflement derrière, comme pour appuyer leur propos génial…

Les sauveurs nous servent des : « Tu sais pas ?! Hier, j’ai vu une pub pour un super régime à la télé : la fille avait perdu 12 kilos en seulement 3 semaines ! » Oh ! ça alors, un… un « régime », tu dis ?? Je connais pas… c’est quoi ? Ça s’écrit comment ???

Les prophètes de malheur nous mettent en garde : « Si tu continues comme ça, tu vas devenir énoooorme ! » PAS POSSIBLE ?!? Ça s’peut, ça ? Roh dis donc ! Ça ne m’avait JAMAIS effleuré l’esprit !

Et le pire du pire de chez pire, qu’on voit malheureusement trop souvent dans les couples : « Ah bah ouais mais bon… à force de bouffer tout le temps, t’as vachement grossi. T’étonne pas si j’ai plus envie de toi ! » Outch !! Eh bah mon cochon, si tu voulais me faire mal et me donner encore plus envie de manger, tu t’y serais pas pris autrement…

À force de s’en prendre plein la figure par tout le monde, il est évident que quand un psy arrive la bouche en cœur, avec une câlinothérapie à base de : « ça doit être si difficile, je comprends votre mal-être, écrivez-moi quand ça ne va pas… » ON FONCE ! « Ça y est !! Le ciel m’envoie ENFIN quelqu’un qui me comprend et qui ne me traite pas comme la dernière des m*rdes ! Je signe où ?? »

à la recherche du "big why"

A présent que tu as compris pourquoi on est attiré comme des moucherons par la lumière, par les professionnels de la psychologie humaine qui font preuve d’empathie, je vais t’expliquer pourquoi, malheureusement, tu risques fort de t’y brûler les ailes…

Comme je l’écrivais plus haut : la plupart des psychologues s’inscrivent dans une recherche de « pourquoi ».

Comprendre POURQUOI tu souffres de TCA a son importance, bien sûr, surtout si tu es une personne qui aime trouver du sens à ce qu’elle fait dans la vie. Mais ce n’est pas ça qui te guérira.

Moi-même, j’ai cherché pendant bieeeeeen longtemps d’où venait mes troubles et j’ai consulté une psy pendant des mois dans ce but. 

Après chaque heure à discuter avec elle, je me sentais tellement bien ! C’était comme si je m’étais déchargée d’une énorme poubelle émotionnelle, encombrante et nauséabonde. Aaaaah… il me semblait que j’étais plus légère et que je respirais mieux !

C’est pour ça que je ne jetterai jamais la pierre aux psys qui veulent aider les personnes souffrant de TCA : ils peuvent VRAIMENT faire du bien aux gens. Mais en l’occurrence, leur approche a ses limites. Et je vais t’expliquer pourquoi.

Malgré le fait que je me sentais bien en sortant de chez ma psy, bizarrement, je continuais à faire des crises de boulimie. Parfois, le soir-même de mon rendez-vous. Et là, je me sentais vraiment paumée, très très mal, en mode : « Mais c’est pas possible !! Même quand je passe une super journée et que je fais tout ce qu’il faut pour aller mieux, je « craque » !! Je suis vraiment une grosse nulle… »

Et puis un beau jour, j’ai compris l’origine de mes TCA. Ça m’est apparu comme une révélation…
« Aaaaah ! » musique angélique et faisceau de lumière tombé du ciel.

« C’était donc ça ! Incroyable ! Fou ! Trop bien ! Oh merci, madame !! Sans vous, je serais encore à me demander pourquoi et à chercher d’où ça venait… Rohlala, quel boulot on a fait toutes les 2 ! Merci encore !! Tout va rentrer dans l’ordre maintenant, c’est formidable… 70 euros ? Mais oui, attendez, prenez même 90 : ça les vaut largement ! Allez, ciao bye-bye ! »

Sauf que… une fois retombée cette sorte d’euphorie mêlée de soulagement d’avoir trouvé l’origine du truc… eh bah j’ai continué à faire des crises. RIEN, strictement RIEN n’avait changé. J’étais comme une poule devant un couteau, à me demander : « Je fais quoi maintenant ? »

Durant des mois, ma quête ultime avait été cette cause initiale, ce « Big Why » qu’on m’avait vendu comme le Saint Graal de la guérison et alors que je l’avais enfin trouvé… je ne savais pas du tout quoi en faire.

Creuser les émotions

Alors, tu me diras, certains psys n’ont pas forcément cette approche. Peu importe qu’on connaisse le déclencheur des troubles : parfois, c’est une évidence (dans les cas d’abus par exemple) et la personne galère à mort avec la nourriture. Dans ces cas-là, comprendre d’où ça vient ne résout effectivement rien du tout, il faut donc aller creuser plus profondément et s’attaquer… aux émotions, issues de cette cause originelle.

Aaaaaah, les émotions… les fameuses !!! À en croire les psys, il faudrait avant tout les analyser, questionner leur pertinence, comprendre d’où elles proviennent, quels sont leurs déclencheurs et comment les court-circuiter grâce à des méthode simples : cohérence cardiaque, méditation, bain chaud, coup de fil à une copine…

Hmmmmmmmm… Là encore, je ne connais pas de femmes que ce genre de « stratégies » aient réussi à libérer des TCA. Du temps où je dévorais tout le contenu de mes placards… il FALLAIT que je dévore tout le contenu de mes placards. Et téléphoner à une amie ou fermer les yeux pour compter jusqu’à 5 à l’inspire et 5 à l’expire, n’y changeait strictement RIEN !

Bien souvent d’ailleurs, ces conseils sont donnés par des personnes qui n’ont pas souffert elles-mêmes de TCA. Comment puis-je l’affirmer ? Parce que ce sont des conseils issus de la logique, et non de l’expérience.

Eh oui : la personne boulimique ou hyperphagique décrit TOUJOURS des états d’angoisse incontrôlables qui la poussent à sur-manger. La solution ? Élémentaire, mon cher Watson : si la personne agit sous le contrôle du stress, alors il faut qu’elle se détende. BON SANG MAIS C’EST BIEN SÛÛÛÛÛR !!!

Moi-même, si je n’avais pas souffert de TCA et que j’aidais des personnes qui en souffrent, je serais sûre de faire ce qu’il faut en leur donnant des conseils pour arriver à se détendre. Parce que ça paraît LOGIQUE.

Mais… attendez… si c’était si évident, avec tous les moyens dont on dispose aujourd’hui pour se détendre : yoga, relaxation, méditations, avec nous jusque dans nos SmartPhones, et tout le recul qu’on a sur les TCA depuis des décennies… pourquoi ça marche toujours aussi mal ? Et quand je dis « mal », je suis sympa : ça ne marche jamais, en fait. La personne peut éventuellement connaître un espacement de ses crises, mais jamais un arrêt complet.

Et encore une fois, si c’était si simple, pourquoi moi, qui pratique le yoga depuis 9 ans, j’ai souffert de TCA jusqu’à il y a 6 ans ? Des techniques pour me détendre, punaise, en 3 ans j’en avais appris des dizaines !!! Je me suis même formée pour devenir prof, alors je te laisse imaginer : j’étais Miss Détente ! Dès lors, pourquoi cela n’a-t-il pas suffi ? J’attendais que ça agisse sur ma boulimie en plus : ça me paraissait logique à moi aussi qu’il faille m’apaiser ! …Mais rien. Et plus tard, ce n’est pas le yoga qui m’a guérie, je n’insisterai JAMAIS ASSEZ là-dessus !

Mon problème n’était donc ni de ne pas connaître les bonnes techniques, ni de ne pas savoir les mettre en œuvre : mon problème, c’est que ÇA N’ETAIT PAS LA SOLUTION !!

Psychologie vs physiologie

Si ces approches ne fonctionnent pas, c’est tout simplement parce qu’elles font abstraction de la toute première composante, essentielle et fondamentale, des TCA : la dimension physiologique.

La composante psychologique est évidemment importante et très intéressante. Mais en l’occurrence, elle est à explorer dans un second temps.

Dans l’immense majorité des cas (en réalité, je n’ai encore connu personne qui échappait à la règle), quand une personne fait des crises où elle sur-mange, c’est parce qu’en amont, à un moment ou à un autre, elle a restreint sa nourriture. Elle a réduit ses calories. Elle a stressé sa physiologie avec une baisse anormale voire une absence totale d’apport énergétique.

Quel rapport avec la choucroute ? Le rapport, c’est que quelle que soit ta raison d’être entrée dans les TCA et quels que soient les états émotionnels difficiles qui t’y maintiennent, si tu n’as pas suffisamment d’énergie au quotidien, grâce à des apports de nourriture fréquents et conséquents, tu n’arriveras jamais à remanger normalement. Et ce malgré tout ce que tu pourras mettre en place pour y parvenir !

Car il te manquera l’essentiel : TON CARBURANT.

Prenons une métaphore (car oui, j’aime les métaphores). Imaginons une personne qui aurait besoin de faire Lille-Marseille en voiture.  Pour s’assurer que tout se passe bien, elle va voir un garagiste afin de procéder à une révision complète : plaquettes de freins, niveaux d’huile, usure des pneus, Adblue et j’en passe. Une fois que tout est nickel, le garagiste lui dit : « C’est bon ! Vous pouvez y aller, j’ai tout vérifié, tout ira bien. »

La personne commence alors son voyage et puis, curieusement, elle tombe en panne au niveau de Reims, après seulement 2h de route. Furibarde, elle appelle le garagiste et lui dit :

« Je ne comprends pas : vous m’aviez dit que tout était bon, que je pouvais rouler sans problème jusqu’à Marseille et je me retrouve en panne… Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est quoi ce travail ?!

  • Mais Madame, avez-vous vérifié que le plein était fait avant de partir ?

  • Ah…je n…non. »

L’essentiel. Le carburant.

Les autres trucs : les freins, les niveaux, tout ça … C’est secondaire. Si tu n’as pas de carburant dans ta voiture, tu n’iras pas bien loin quoiqu’il arrive.

C’est pareil avec les crises de boulimie ou d’hyperphagie : tu auras beau tout explorer au niveau psychologique (blessures du passé, traumatismes, gestion de l’angoisse…) et mettre en place toutes les stratégies de la terre pour te détendre (pleine conscience, méditation, relaxation, respiration…) si à la base, tu n’as pas assez de calories au quotidien pour nourrir convenablement ta physiologie… tu continueras à faire des crises.

Tu n’en as peut-être pas conscience, mais gérer une émotion, qu’elle soit positive ou négative, demande une énergie de dingue ! Tu manges au minimum dans la journée ? Tu contrôles tes calories ? Tu fais du cardio en mode hamster sous cocaïne qui court dans sa roue ? T’étonne pas si le soir venu, tu déglingues tout le contenu de ton frigo !

Désolée. J’ai conscience que ça peut sembler dur et un peu violent, mais punaise… c’est VRAI.

Je pourrais, moi aussi, venir à toi en mode « doudou-câlinou-viens-là-ma-pauv-chérie-on-t’a-fait-du-mal-c’est-tous-des-méchants-le-monde-est-injuste-et-les-gens-sont-moches-ouh-la-la-la-la-la-laaaaaaa… » Mais je ne le fais pas parce que JE SAIS que ça ne t’aidera pas.

Or, le but que je me suis fixée le jour où j’ai réalisé que j’étais définitivement guérie, c’est d’aider VRAIMENT d’autres femmes à s’en sortir.

Nourris-toi !

Commence par manger suffisamment. Chaque jour. En abondance et sans te prendre la tête ensuite. Amène à ton corps toute l’énergie dont il a besoin pour refaire des stocks de glycogène suffisant (glycogène = les réserves d’énergie contenues dans ton foie et dans tes muscles) et tu vas voir que BEAUCOUP d’états émotionnels seront plus faciles à gérer. Tu constateras que les angoisses que tu ressens quand la nuit tombe vont énormément se calmer. Surtout si tu prends UN BON DÎNER avant d’aller au lit. Et ces crises, que tu prenais pour une fatalité, vont peu à peu se calmer.

C’est à CE MOMENT-LA, quand tu seras suffisamment nourrie et PAS AVANT !!! qu’il sera temps de t’attaquer au volet psychologique de tes troubles, à comment bien vivre au présent malgré les traumatismes de ton passé, et à comment gérer les émotions qui ravivent tes blessures. Là, oui ! Un psychologue sera tout à fait habilité à t’aider si tu en éprouves toujours le besoin.

Dès lors, que ce soit bien clair : le but de cet article n’est absolument pas de dénigrer la profession de psychologue. J’ai d’ailleurs récemment suivi une psychothérapie pour résoudre des difficultés intra-familiales et je rends grâce à la personne qui m’a aidée parce que depuis, tout s’est apaisé et je prends conscience du chemin parcouru. Bénis soient les psys ! On gagnerait tous à en voir un. Mais attention aux attentes qu’on a vis-à-vis d’eux en matière de TCA.

À l’heure actuelle, je garde un souvenir mitigé de celle que je consultais quand je souffrais de boulimie. D’un côté, elle me faisait du bien en me permettant de m’exprimer sans me juger. Mais d’un autre côté, si j’ai cessé d’aller la voir, ce n’était pas parce que j’allais mieux.

En réalité, j’avais mis énormément d’espoir dans cette thérapie, et comme elle ne donnait rien, c’était terrible à vivre pour moi. Je ne me suis pas dit : « Cette psy est nulle, elle n’y connaît rien ! » mais plutôt : « JE suis nulle ! La preuve : JE n’arrive à rien, même avec une super psy !! » C’était complètement destructeur en fin de compte…

Et elle, ne me voyant pas revenir alors que je venais de trouver l’origine de mon trouble, elle a certainement pensé que c’était cette prise de conscience qui m’avait guérie. Et c’est pour ça que l’approche : « trouve le pourquoi » est encore mise en avant aujourd’hui. Beaucoup pensent que ça fonctionne.

« Analyse, cherche, trouve, comprends… » C’est constamment ce que je vois proposer aux personnes en détresse avec l’alimentation. Mais ce n’est pas ça qui guérit…

Ton passé est ce qu'il est

Tu sais, je ne me permettrai jamais de remettre en question à quel point tu as pu souffrir par le passé, mais retiens ceci : TOUT LE MONDE a eu des galères dans la vie. Évidemment, il y a une question de degré. Certains traînent une blessure d’abandon parce qu’ils ont perdu leur mère 10 minutes dans un supermarché à 3 ans, alors que d’autres ont subi l’inceste pendant des années et n’arrivent pas à s’en remettre. Et je les comprends. Toutes les blessures ne sont pas comparables.

Cependant, réfléchis à cela : ta souffrance t’est propre, mais elle n’est pas unique. D’autres ont connu ce que tu as traversé et pourtant, tous ne sont pas devenus boulimiques ou hyperphagiques à cause de ça. Qu’est-ce que ça signifie ? Ça signifie que, si ta blessure originelle t’a probablement amenée à développer des TCA, ce n’est pas forcément à elle qu’il faut t’attaquer en premier pour en sortir.

Ta blessure est ce qu’elle est. Point. Tu ne la changeras pas. C’est le comportement que tu as adopté pour moins souffrir à cause d’elle qui peut encore changer. Et il est forcément à revoir, car il est inadapté et source de beaucoup de souffrances. C’est la raison pour laquelle, en tant que coach, je m’attaque à lui en premier quand quelqu’un s’adresse à moi pour sortir des TCA, et non à la blessure originelle, qui relève du domaine de la psychologie.

Dans tous les cas, ce qui est certain, c’est que quelles que soient tes blessures, elles appartiennent à un passé révolu. Si tu en souffres encore aujourd’hui, c’est parce que ton mental les ramène à ta mémoire au présent. Tu y penses encore et encore, et ce sont ces pensées qui génèrent des états émotionnels hyper difficiles.

C’est pourquoi la présence à l’instant présent est hyper importante à conserver.

Accroche-toi à ton présent

Je vais te confier un truc bête, qui m’est arrivé récemment. C’est vraiment « peanut » hein, soyons claires, mais c’est intéressant. J’étais devant la télé le soir de la finale de la dernière Coupe du Monde (en 2022), chez mes parents. Et tout à coup, sans savoir pourquoi, je me suis souvenue d’un épisode de tension avec mon mari, survenu 12 ans auparavant, alors qu’on ne se fréquentait que depuis quelques mois. Il s’était amusé à me rendre jalouse et à l’époque, j’étais si mal dans ma peau et je manquais tellement de confiance en moi qu’il m’en fallait très très peu pour vriller à ce niveau-là.

Tu vois, c’est 3 fois rien, mais à partir du moment où ce souvenir m’est revenu en mémoire, qu’est-ce que j’ai fait dans ma tête, au lieu de regarder l’Argentine et la France se battre pour remporter cette maudite coupe (hyper moche entre nous : on dirait le gourdin du père dans la Famille Pierrafeu) et d’être à fond, comme les autres, quand il y avait un but ? Je repensais à mon mari et à ce qu’il m’avait fait 12 ans plus tôt. « C’était vraiment pas sympa de sa part… Mais pourquoi il m’avait dit ça ? Pfff… J’hallucine. Je méritais vraiment pas ça. Je me suis sentie tellement mal… Quelle andouille quand j’y pense ! » Oh ? Tiens, tiens, tiens… mais oui, tout est là : « quand j’y pense ». Parce que bon, le soir de la Coupe du Monde, mon mari était en train de faire les courses de la semaine au supermarché, ce qui me rendait bien service parce que c’est pas franchement ma tasse de thé…

Si j’avais été présente à l’instant présent, c’est de la gratitude que j’aurais éprouvé envers mon mari. Mais parce que j’ai laissé un souvenir émerger et mon mental élaborer des pensées désagréables à partir de lui, à cet instant, j’ai éprouvé une grande rancœur envers lui, pour un truc qui s’était passé il y a… 12 ans.

Quand je m’en suis rendue compte, j’ai eu l’impression d’appuyer sur pause en plein milieu d’un film d’action dans lequel j’étais totalement plongée. Wow…. On est parti où, là ?! Revenons à ici et maintenant, ça vaut mieux. (Quoique : on a perdu le match ce soir-là…)

Prends un autre chemin

Si tu veux aller plus loin et t’en sortir enfin, avec l’aide de quelqu’un qui est passé par là aussi et qui a guéri ses TCA, POUR DE BON, tu peux rejoindre dès aujourd’hui la formation « Ma Vie Sans Crises ».

5 modules en 5 semaines pour tout comprendre sur tes troubles et le moyen d’en guérir à tout jamais.

La problématique des émotions et de la présence au présent y est abordée plus en profondeur, mais pas avant le module 3, justement parce que je sais que tu n’auras aucun intérêt à prendre le problème par là. J’ai perdu assez de temps comme ça à le faire moi-même ! Et je sais aujourd’hui à quel point le temps est précieux quand on a le sentiment de passer à côté de sa vie.

Merci à toi d’avoir lu cet article en entier. J’espère qu’il t’aura permis de comprendre pourquoi tu ne t’en es pas encore sortie, malgré toutes les personnes de bonne volonté à qui tu as accordé ta confiance et qui ont cru t’aider jusqu’à maintenant.

À présent, je te propose un petit challenge : tout au long de la journée qui va suivre cette lecture, observe les propositions de ton mental. Quelles pensées génère-t-il face aux situations difficiles auxquelles tu es confrontée ? Comment t’empêche-t-il de vivre le moment présent ? Et que pourrais-tu faire pour arrêter de souffrir quand tu sens qu’il t’entraîne vers l’angoisse, la colère ou la tristesse ?

La maîtrise de ton état d’esprit est en ton pouvoir, si et seulement si tu prends conscience du processus d’élaboration de tes pensées. Et pour ça, il te faut de l’énergie. Alors, MANGE !!

Et garde espoir : RIEN n’est jamais perdu, et tu as TOUT en TOI pour t’en sortir !

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